Cosne-Cours-sur-Loire, nichée au cœur de la Bourgogne, est une ville dont l’histoire remonte à la Préhistoire. Son territoire, riche de vestiges archéologiques, témoigne d’une occupation humaine ancienne, bien avant l’ère chrétienne.
Les plus belles pages de l’histoire de France ont été écrites à Cosne-sur-Loire
En 596, le territoire de Cosne est intégré parmi les trente principales paroisses du diocèse d’Auxerre, selon le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d’Auxerre. Ce premier témoignage écrit marque le début de l’importance religieuse de la ville dans la région.
Au fil des siècles, Cosne se retrouve au cœur des turbulences historiques. Pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion, la ville est le théâtre de nombreux affrontements. En 1422, Henri V de Lancastre, alors malade, tente de rejoindre la garnison bourguignonne de Cosne. Il succombe à la dysenterie à Vincennes, mettant fin à une épopée tragique pour la ville.
Le XVIIe siècle marque le début d’un essor industriel. Cosne profite de sa situation le long de la Loire pour développer son industrie métallurgique. En 1735, Pierre Babaud de La Chaussade fonde les forges de La Chaussade, qui deviennent les forges royales, produisant ancres, canons et divers équipements pour la Marine royale. Cependant, avec l’avènement du chemin de fer dans les années 1860, les forges perdent de leur importance. Elles ferment définitivement en 1872, laissant derrière elles un patrimoine symbolique : la grille d’entrée des anciennes forges royales, ornée d’une plaque mentionnant une visite de Madame de Sévigné en 1677.
Le pont sur la Loire, construit en 1833, devient un point stratégique pour le développement de la ville, mais il est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Le viaduc de Port-Aubry, achevé en 1893, reste un témoignage impressionnant de l’ingénierie ferroviaire de l’époque.
L’industrialisation a laissé des traces durables dans l’économie locale, malgré les crises successives. Les années 1990 et 2000 voient un déclin significatif du secteur métallurgique, autrefois vital pour la ville.
L’histoire de Cosne-Cours-sur-Loire est aussi marquée par des figures notables, dont Paul Doumer, président de la République française, qui résida dans la ville de 1921 à 1932, et Roger Bricoux, violoncelliste du Titanic, dont la mémoire est honorée à Cosne.
De ses origines anciennes à son évolution moderne, Cosne-Cours-sur-Loire continue de fasciner par son patrimoine historique et culturel, tout en s’adaptant aux défis contemporains.
Cosne-Cours-sur-Loire est aujourd’hui une ville dynamique qui se tourne vers l’avenir tout en préservant son riche passé. Elle a su combiner tradition et modernité, comme en témoignent ses infrastructures actuelles et son engagement dans le développement durable. L’Agenda 21, lancé en 2008, souligne cet engagement en matière d’écologie et de qualité de vie.